Devos

Devos est un aventurier s'était récemment illustré lors de la visite d'un donjon créé par Draugg lors de la dernière longue nuit. Peu avaient eu l'occasion de s'y rendre, et encore moins nombreux en étaient revenu. Il est l'un des rares survivants de son exploration.

Il participe à une enquête pour apprendre des choses sur la famille Ainsworth, notamment la disparition de la jeune emilia, avant de suivre un groupe “d'aventuriers/héros” en direction du sud après le début de la longue nuit.

Il s'agit d'un Illithid cynique mais dont l'esprit est étrangement peu alien à celui des habitants de la surface. Bien qu'il ait peu de scrupule, il essaie de s'en tenir à un minimum d'éthique. Il se retrouve tiraillé dans ce dernier groupe d'aventuriers entre l'attitude positive en bienveillante de Saphira et la cruauté sauvage de Roghar.

Devos se tenait en haut du perchoir. Le guerrier et le magicien barbu qui l'accompagnaient le regardaient avec un air suspicieux et presque inquiet. Devos se glissait sur une étroite rampe, évitant soigneusement le piège mortel au gaz laissé là par quelque malveillance. En dessous de lui les piques acérés souhaitaient l'avaler. “Aucune chance” pensa-t'il, totalement confiant en son habileté. Devos se laissa glissé une fois avoir parcouru la rampe, arrivant de l'autre coté de la fosse à piques. Ses compagnons lui firent signe, mais Devos s'était déjà tourné vers le coffre si convoité. Probablement suffisamment d'or pour nourrir une famille pendant une vie entière, et sans aucun doutes l'artefact convoité. Un piège évidement. Devos grogna derrière son masque, examinant les runes protectrices autour du piège. Devos ne comprennait pas. Le piège ne pouvait pas faire de mal à celui qui se trouvait sur cette plateforme.

Il tourna lentement les yeux en direction de ses compagnons. Si le piège était activé, l'écroulement de la caverne ne concernerait qu'eux. Et le plan indiquait clairement un sortie secrète du coté de Devos. Le piège était bien trop puissant pour que Devos puisse le désactiver. “Je n'ai de toute façon aucun moyen de les amener de mon coté. Nous devons donc repartir la queue entre les jambes et amener des ouvriers pour fabriquer une passerelle…”.

Il tourna à nouveau les yeux vers le coffre. “Ou alors… Je peux tout garder pour moi seul. Personne ne se doutera de rien. L'endroit est connu pour être truffé de pièges mortels, pas étonnant que ces deux novices y aient laisser leur peau”. Sa main s'approcha du coffre.

…

Finalement Devos ne s'en sortait pas si mal. Rester au sol était un bien faible dérangement contrairement à ce qu'une dague dans son dos aurait pu être. La pierre rugueuse et humide grattait sa chemise de maille sous son tunique alors que les deux traitres qui lui servaient de compagnon à peine quelques minutes plus tôt le fouillaient. Cela aurait pu être bien pire. Après avoir finalement abandonné le coffre et expliqué à ses compagnons, ces derniers ne l'avaient pas cru. Pensant que Devos voulait les embobiner, ils avaient décidé de le dépouiller pour se payer.

- C'est bon j'ai tout. Dit le guerrier avec un sourire narquois. - N'essaie pas de nous suivre ou il t'en cuira. Ajouta son compagnon barbu. T'as beau être discret tu pourras pas faire grand chose contre nous roublard. - Comme si j'avais envie de croiser votre route à nouveau. Lâcha cyniquement Devos.

Les deux voleurs finirent de remplir leurs sacs, laissant Devos face contre terre, les mains liées dans le dos. Devos souffla sous son masque. Heureusement qu'il avait réussi à les convaincre de ne pas lui oter son masque. Et quelle bonne idée avait-il eu de ne jamais l'avoir fait enchanté pour éviter ce genre de désagrément. Il sentait son masques aux quatre épais muscles sous ses joues, alors qu'il redressait la tête pour voir autour de lui. “Dois-je les tuer ?” pensa-t'il alors qu'il défaisait ses liens faiblards d'un geste nonchalant, les nœuds tombant mollement au sol.

Son esprit fît rapidement le tour de sa situation. Sans équipement, dans un donjon très partiellement exploré, en face de gens qui pourraient essayer de ternir sa réputation après lui avoir volé tout son matériel. Voilà un danger tout à fait inattendu, car Devos n'avait sût prévoir malgré ses talents que ces deux là seraient capables de le trahir de cette façon. Il ramassa la corde au sol et commença a les suivre.

Le guerrier tenait une unique torche qui s'éloignait dans le couloir noir. Mais peu importait pour Devos qui voyait bien mieux que ces deux imbéciles. Il serait si facile de les tuer tous les deux de dos. Mais ils ne l'avaient pas tué, est-ce qu'il avait le droit ou le devoir de se venger d'une telle façon ? Il était bien certain qu'il ne pourrait pas négocier plus qu'il ne l'avait déjà fait avec eux. Cependant il était en vie, et pourrait facilement se rendre en ville au moins aussi vite qu'eux voir même les précéder. Il aurait facilement de l'aide sur place pour obtenir justice sans avoir à tuer. Une justice qui serait sûrement bien peu clémente pour des aventuriers traîtres. Peut-être serait-ce moins pire que la mort après tout. Et cela lui éviterait de se salir les mains. Après tout ils ne l'avaient pas tuer.

Mais alors que Devos montait les escaliers vers l'étage supérieur, esquivant le piège qu'il avait détecté lors de leur premier passage, trappe dissimulée par des marches se dérobant sous les pas des aventuriers distraits, il se posa un nouveau problème. S'ils recommençaient ? Probablement que ce genre de punitions n'allaient pas les faire changer de façon de vivre. La prochaine fois ils tueront pour ne pas laisser de témoins. Mais s'ils les tue lui-même, il sélectionne également les voleurs assassins plutôt que les voleurs plus scrupuleux. “Dois-je les laisser prendre mon équipement et peut-être salir mon nom pour encourager ces gens à faire le moindre mal ?”. Les deux voleurs s'engagèrent sur un pont étroit. Le gouffre, à droite et à gauche était si profond qu'on en voyait pas les bords. Un classique des donjons des longues nuit.

Un bourdonnement sombre gronda en son estomac et son cerveau délicat. Tant de questions sans intérêt.

La torche tomba dans le gouffre alors que le guerrier s'effondrait au sol, les yeux ensanglantés et le cerveau bouillant. Le magicien barbu laissa échapper un cri de peur alors qu'il se mettait à courir au hasard dans les ténèbres, jusqu'à sentir une corde se refermer sur son cou. “J'avais faim de toute façon…”

• Mé-racer les gens (notamment dire que c'est des gobelin et répondre à chaque fois que la cible s'en défend “c'est exactement ce qu'un gobelin dirait”)
• Raconter une histoire à propos des étoiles “qui seraient toutes les âmes de ceux qui sont morts et qui vont se réincarner” et clore sur un note trop simple et terre à terre
• Encourager quelqu'un après une proposition pour le tourner en ridicule * Poser une question personnelle (t'es qui ?) et le couper en plein milieu et dire “JMEN FOUT”